Lorsque le pouvoir change, le journalisme politique évolue aussi. L’arrivée d’Emmanuel Macron dans le spectacle de la politique française bouleverse-t-elle notre manière de travailler ? Sur cette nouvelle scène, les médias doivent se réinventer, se renouveler face à un lectorat qui ne veut plus entendre parler de connivences et pour qui journaliste rime trop souvent avec politique.

Dans ce contexte, comment continuer à travailler lorsque l’Elysée verrouille sa communication ? Peut-on vraiment s’informer sur Youtube ? Et Twitter, est-ce possible de s’en passer aujourd’hui en étant journaliste politique ? Pourquoi est-ce essentiel de se rapprocher des véritables préoccupations des Français ? Comment cela se passe-t-il à l’étranger ? Plus de femmes à l’Assemblée, cela signifie-t-il qu’il est désormais plus facile d’être une femme journaliste politique ? Qu’en est-il des médias créés par les partis eux-mêmes ? Et l’humour dans tout ça, qu’apporte-t-il de plus ?

Nous, les étudiants en Master 2 de l’Institut de Journalisme Bordeaux Aquitaine, accompagnés par Abel Mestre, notre rédacteur en chef invité, vous proposons pour cette 9e édition de la Fabrique de l’info de lever le rideau sur les nouveaux rouages de l’information politique. Reporters, chroniqueurs, youtubeurs et même humoristes… Tous ces comédiens suivent une chorégraphie bien orchestrée, avec une mise en scène mêlant anciennes pratiques et nouveaux formats. Mais tout cela serait encore trop simple si les hommes et les femmes de pouvoir ne cherchaient pas à se faufiler par l’entrée des artistes en créant leurs propres médias… On n’est jamais à l’abri d’un coup de théâtre, quand on parle de politique.

Nous n’avons pas la prétention d’être exhaustifs, mais celle de vous dévoiler l’affiche de ce que sera le journalisme politique de demain. Entrez avec nous dans les coulisses.

Le rideau se lève.

Coline Ouziel et Claire Thoizet